Mise à jour du 15/03/2024

A la Une

15 mars 2024, rubrique "Tests Vidéos"
Fers MIZUNO PRO 245 : la voie du Zen.

La dernière production du fabricant japonais, dans la gamme de fers MIZUNO PRO, consiste en 3 modèles (241, 243, 245) représentant les 3 types de fabrication classiques : full-body, cavity-back, et hollow-body. Avec le 245, c’est… Lire la suite

08 mars 2024, rubrique "Tests Vidéos"
Driver PING G430 MAX 10K : l’indulgence à son paroxysme.

Il est difficile d’évaluer un driver tel que le “10K” de PING, tant les qualités de ce club correspondent aux annonces faites par son fabricant. Roi de la tolérance, ce G430 MAX 10K, est capable de redresser n’importe quelle… Lire la suite

01 mars 2024, rubrique "Tests Vidéos"
Driver TaylorMade Qi 10 MAX : un partenaire de confiance.

Si, dans un cavity-back, vous recherchez de la tolérance et des distances hors-normes, passez votre chemin : ce modèle prestigieux du fabricant américain n’est pas pour vous. Mais si, au contraire, la tolérance et la puissance vous sont secondaires, et que le Graal… Lire la suite

Parce que le golf est fait d’actualités qui remodèlent le jeu jour après jour, AVISGOLF vous propose, au travers du magazine BACKSPIN, un regard différent sur les points essentiels de l’information. Une façon unique de comprendre le dessous des cartes ainsi que les enjeux qui seront les nôtres dans les années à venir.

ACTUALITES

GOLF : la gestion de l’aléa…

La question revient surtout devant un verre de bière ou une tasse de thé, et se pose généralement après une partie pénible, conclue par une succession de coups aussi mauvais que la grippe : le golf ne serait-il pas un sport plus difficile que les autres ? 

Heureuse nouvelle pour ceux qui le pensent, la réponse est indéniablement OUI !

Il  existe une méthode infaillible qui permet de calculer le degré de difficulté d’un sport et nous allons l’utiliser afin de donner un classement à notre activité, notamment sur le terrain de la technique gestuelle, c’est-à-dire du swing.

Tout repose sur une appréciation de la difficulté du pratiquant à coordonner les différentes parties de son corps pour obtenir une gestuelle efficace permettant d’atteindre le résultat escompté. 

Autrement dit, cela signifie que plus le nombre de parties du corps à coordonner sera grand, pour obtenir un résultat correct, plus le geste technique incriminé sera difficile. 

Pour rendre le calcul précis, cependant, les bio-ingénieurs ont disséqué le corps humain afin que chaque membre du corps se résume à son ossature et les ont nommés “segments-vecteurs”. 

Ainsi, votre fémur est un segment vecteur, votre humérus en est un autre, votre index également, et toutes les parties de votre corps qui sont mobiles en possèdent un, au moins.

A ce petit jeu-là, voici le nombre de segments vecteurs à coordonner pour obtenir un résultat satisfaisant dans trois sports différents :

  • penalty au football (Soccer) 9 segments vecteurs
  • service au tennis 16 segments vecteurs
  • drive au golf 24 segments vecteurs

Le résultat de ce décompte est sans appel : le swing de golf est bien le mouvement technique le plus difficile à réaliser au monde. De quoi mettre du baume au coeur de tous ! Pour mémoire, aucun autre mouvement sportif ne demande de coordonner davantage de segments-vecteurs. 

Si notre quête de vérité, concernant le golf, se satisferait volontiers de cette explication rationnelle, la réalité du terrain va nous obliger à prendre en compte un autre élément pour juger de la difficulté définitive du golf. Il s’agit bien sûr de l’adéquation entre le matériel utilisé et le terrain utilisé pour parvenir à jouer juste. 

Et là, la cabane va définitivement tomber sur le chien!

Le matériel utilisé au golf, c’est avant tout le club. Mais ce qui définit le résultat, c’est la balle (il s’agit bien de mettre la balle dans un trou en finalité). Nous avons là un élément parfaitement sphérique, homogène, régulier dans sa déformation et dont la particularité est d’avoir un rebond calculable, en théorie, … à condition que le cadre de jeu soit tout aussi géométrique. Notons par exemple qu’un terrain de tennis est rectangulaire, symétrique, plan, et que les zones stratégiques qui s’y dessinent sont tout aussi planes, rectangulaires, ou carrées. Idem au football. Le terrain réglementaire est plan, symétrique, rectangulaire, tout comme les encadrements des buts qui sont parfaitement verticaux ou horizontaux (barre).

Et au golf ? 

La nature dans laquelle nous sévissons ne possède ni droite, ni parallèle, ni perpendiculaire, ni planéité, et il est parfois difficile de trouver deux lignes qui partent dans la même direction. Faire parcourir de grandes distances à une balle qui va toucher un sol irrégulier tout en étant à la merci d’éléments perturbateurs tels que le vent tient de la gageure d’un point de vue théorique. Et en pratique, c’est bien pire. Car la symétrie de la balle dans l’asymétrie du terrain, personne ne mise dessus. C’est totalement incompatible, donc incalculable.

Bien que rarement pris en compte, l’impact fluctuant de l’asymétrie de la nature auquel le joueur oppose une balle parfaitement sphérique augmente grandement l’aspect aléatoire du golf. Et c’est souvent cette raison mal perçue qui plonge le joueur de golf dans des états de détresse intenses, proches de la prostration. 

Pour des raisons gestuelles, comme pour des raisons liées au cadre (tordu) dans lequel il se pratique, le golf se positionne donc comme l’un des sports les plus complexes qui existent. 

De quoi ranger les mouchoirs lors des fins de week-end difficiles.

Car avec le recul et l’expérience, c’est dans cette incertitude intrinsèque que réside, en réalité , tout le charme du golf.

FdeC.

Avisgolf.

Notez que selon les modes de décompte, les chiffres évoluent mais pas le classement final qui reste identique. Certains biomécaniciens comptent le doigt comme un seul segment vecteur mais d’autres en comptent trois le concernant: phalange, phalangine, phalangette. D’où la complexité des débats lorsque certains annoncent 24 segments vecteurs et d’autres 18 ou 32…

Qui a tué le Bulge ? C’est M.O.I. !

Cela n’aura pas échappé aux limiers les plus fins : nos faces de bois s’écrasent (notamment celles de nos drivers) pour ressembler de plus en plus à un quadrilatère parfait, dépourvu de toute courbe et de tout aérodynamisme. Autrefois profilées avec soin, les faces de club de nos bois ont toujours connu deux courbures bien spécifiques qui, pour l’une, s’organisait dans le sens vertical et, pour l’autre, dans le sens horizontal. La première se nomme le Roll tandis que la seconde répond au nom (barbare) de
Bulge.
Si nous décrivons le rôle de chacune de ces courbures de façon simple nous pourrions dire que la fonction première du Roll est de permettre de visualiser la face de club lorsque le joueur est à l’adresse, tandis que celle du Bulge est de compenser le fait qu’une balle percutée à la pointe de la face de club ait naturellement tendance à adopter un effet vers la gauche, tandis
qu’une balle percutée dans le talon de la face de club a naturellement tendance à imprimer à la balle un effet vers la droite.
Le Bulge se chargeait donc de courber la pointe de la face du club vers la droite et le talon de la face de club vers la gauche afin de diminuer artificiellement l’effet que prendrait la balle en étant percutée dans ces zones.
La course à la balle droite avait commencé.
Au cours des dernières années, le travail des fabricants s’est concentré sur un facteur devenu essentiel dans l’esprit des joueurs pour poursuivre la quête de trajectoires de balle rectilignes : l’augmentation du Moment d’Inertie de la tête de club, ou M.O.I. (moment of inertia).
Le principe du MOI est simple: plus la masse du club se reporte sur la périphérie de la tête de club, et notamment sous le centre de gravité de la balle, moins l’effet latéral de rotation de la balle est grand et plus son effet vertical est important (backspin). Et les divers tests pratiqués pour vérifier l’efficacité du système sont sans appel : l’augmentation du MOI pour stabiliser la trajectoire de balle, quel que soit l’emplacement de percussion du club, ça fonctionne !
Grâce au MOI, la courbure de la face de club devient donc inutile puisque, grâce à la répartition des masses, la balle part avec une quantité d’effet latéral quasi inexistante et file toujours droit. Inutile donc de maintenir une orientation truquée de la face de club (Bulge).

Le Bulge et le MOI sont donc superfétatoires et l’un d’eux devait disparaître. En toute logique, le Bulge fut sacrifié car sa courbure ne peut s’appliquer efficacement à tous, et ne convient notamment pas aux joueurs à faible vitesse qui produisent peu de quantité de rotation de la balle sur elle-même et donc d’effet.
Bien entendu, avec sa disparition, c’est toute la sensualité liée aux courbes du club qui a été effacée pour aller vers un monde plus technologique et plus froid. Mais plus efficace. Pour mémoire, l’augmentation du volume des têtes de clubs (460cc pour un driver) est également le fruit de la recherche de l’augmentation du MOI.
Si le Royal & Ancient de St Andrews impose une diminution du taux maximal du MOI dans les mois à venir, afin de lutter contre les distances excessives au drive, le Bulge réapparaîtra avec son lot de courbes mais si ce dernier disparaît définitivement de nos têtes de clubs, le coupable sera indéniablement le MOI…
Et si nos drivers et bois de parcours deviennent aussi aguichants qu’une Brabant des années 1970, consolons-nous en nous disant qu’elle est dorénavant dotée d’un moteur bi-turbo, c’est à dire un moteur particulièrement performant.

FdeC.

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